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- 1 Les investisseurs sont apeurés par l’organisation d’une éventuelle élection législative anticipée en Grèce et conduit le pays dans la crainte d’une catastrophe. Il n’est pas utile d’être devin pour que la Grèce soit guettée par le risque de secouer les marchés cette semaine.
- 2 Krach ressenti au niveau des marchés
- 3 Arrivée du Syriza au pouvoir…
Les investisseurs sont apeurés par l’organisation d’une éventuelle élection législative anticipée en Grèce et conduit le pays dans la crainte d’une catastrophe. Il n’est pas utile d’être devin pour que la Grèce soit guettée par le risque de secouer les marchés cette semaine.
D’ailleurs, le premier des trois tours de l’élection présidentielle aura lieu mercredi 17 décembre et les tendances montrent que le gouvernement de coalition ne pourra pas obtenir les 200 vois indispensables sur les 300 élus pour que Stavros Dimas, le candidat proposé par le premier ministre grec Antonis Samaras soit élu.
Krach ressenti au niveau des marchés
A l’annonce de l’organisation de la présidentielle anticipée a entrainé un petit krach sur les marchés européens et la Bourse d’Athènes a baissé de 12,78 points soit 22 milliards d’euros de pertes un record historique jamais atteint depuis 1987.
Cela n’a pas empêché Antonis Samaras d’essayer l’impossible. De ce fait au lieu d’attendre le mois de mars 2015, les élections auront lieu les 17, 23 et 29 décembre prochains. Cependant, dans ce gouvernement parlementaire, si le candidat proposé ne réussit pas à obtenir 200 voix aux deux premiers tours ou 180 au troisième tour, alors le gouvernement sera évincé pour que des élections générales anticipées soient organisées. Celles-ci auront lieu alors début février.
L’ombre de l’instabilité politique par laquelle le pauys est passé au printemps 2012 réapparait. Cette fois ci, les créanciers publics, comme les investisseurs appréhendent visiblement l’arrivée certaine au pouvoir du
Arrivée du Syriza au pouvoir…
Le spectre de l’instabilité politique qu’a connue le pays au printemps 2012 refait surface. Cette fois, les créanciers publics du pays, comme les investisseurs, ne cachent pas leur inquiétude à l’arrivée probable au pouvoir du Syriza, le parti de gauche radicale, dont le chef Alexis Tsipras, l’équivalent de Jean-Luc Mélenchon en Grèce. Et il pourrait occuper la première place des sondages.
« Ce parti fait peur par son populisme, on ne sait pas s’il recherche l’euro ou de l’Europe, son chef, Alexis Tsipras, fait campagne depuis plus de deux ans sur la fin de la tutelle budgétaire du pays. Mais cette tutelle s’arrêtera le 28 février et après le pays risque d’être sans argent, car il n’est pas possible d'emprunter sur les marchés depuis plusieurs mois », explique Takis Bratsos, économiste.