Suite à plusieurs difficultés rencontrées par les utilisateurs dans l’utilisation du clavier AZERTY, le ministère de la Culture critique le clavier Azerty indiquant qu’il n’est pas adapté au français et demande que le clavier respectant les normes françaises.
Le fait de mettre une capitale à «?Œuvre?» peut se révéler très fatigant avec un clavier AZERTY. Il en de même quand il faut placer des accents sur des majuscules, comme «?É?», ou trouver au premier coup d’œil le symbole «?euro?» (€).
Le ministère de la Culture ne néglige pas ces difficultés. Dans un message, il regrette, d’une part, que les touches des claviers ne soient pas toujours placées au même endroit en fonction des fabricants, et, d’autre part que quelques caractères communément utilisés en français ne soient pas faciles à trouver, ou existants, ce qui finit par léser la langue française.
Le ministère vise les caractères accentués et surtout les caractères accentués en majuscule comme le [ç] (c cédille) en majuscule, les [æ] (e dans l’a) et [œ] (e dans l’o) et leurs synonymes en majuscules [Æ] et [Œ], les guillemets français ou «?doubles chevrons?», les symboles «?inférieur ou égal?» (? et ?) ou encore le « pour mille » (‰), l’espace dite « insécable» à placer devant toute ponctuation comportant plusieurs parties (; : ! ?)
Enfin, le ministère reproche envers l’AZERTY ce sont les caractères spéciaux des langues régionales comme les accents sur les voyelles de l’occitan, les n tilde [ñ] du breton… qui ne sont pas considérées.
Bientôt une «?norme française de clavier?» ?
Pour arrêter ces «?détours?» causés par les claviers AZERTY, le ministère de la Culture va collaborer avec l’AFNOR (Association française de normalisation) sur une norme française de clavier. Une fois établi, ce projet de loi sera dévoilé en enquête publique à l’été 2016. Au cas où la norme est acceptée, elle restera «?d’application volontaire sans caractère obligatoire?», souligne cependant le gouvernement.